Pour notre dernier jour à Malinska, nous avons pu observer l’éclipse de lune. J’ai réussi à faire un cliché grâce à l’appareil Reflex de Marie. En réglant l’obturation sur quelques secondes ainsi que l’ISO et après 30 essais voilà un belle photo :
A force de voir tous ces plagistes aller sur la mer avec leurs matelas gonflables, nous en avions envie aussi ! Mais hors de question d’acheter un matelas que l’on ne pourrait pas transporter. Récupération et recyclage s’impose :
Et me voilà prêt à la navigation :
Mais les oursins ont eu raison de moi !!! aie aie
On ne va pas se démotiver pour autant et allons profiter des bains de soleil nus, à l’écart des plages bondées.
Enfin repartis sur la route, nous avons rencontré un Canadien qui voyage à vélo aussi depuis Novembre 2017. Le temps d’une bière et nous reprendrons nos routes respectives. Héé d’ailleurs mister ! on attend ton mail 😉 et désolés, nous avons oublié ton prénom… Chris ??
Enfin nous retrouvons les étendues sauvages ! Camper au milieu des chevaux en liberté quel kif !!
Par contre gare aux serpents ! Marie en a croisé un énorme tout prêt de là où on avait prévu d’établir notre bivouac. Nous avons donc changer de place pour sa tranquillité et la notre.
Dans la montagne, quand t’as plus d’eau, rien à manger et que la route semble interminable, les framboises sauvages sont un réconfort non négligeable. Un apport en vitamines peut nous faire que du bien parce que la malbouffe de la côte… c’est pas top niveau vitamine, on a donc engouffré cette poignée en quelques minutes !
Nous voilà arrivés au festival du Momento demento « mo:dem » Mais il nous manque le sésame : le bracelet
Et oui, nous ne pouvions pas savoir si nous serions à la bonne date dans les parages alors nous n’avons pas acheté de places en prévente et victime de son succès, le festival était en SOLD OUT depuis plusieurs mois !
Nous voilà donc à l’entrée à chercher une alternative pour participer au festival. Faux bracelet, achat d’un billet non-utilisé, fraude, bénévolat, attente d’une possibilité hypothétique que les organisateurs veuillent bien nous vendre un ticket, toutes les alternatives sont explorées.
Finalement, nous pourrons rentrer au bout de 3 jours d’attente devant la billetterie. Yacob a acheté un billet non utilisé à une festivalière et Marie a pu rentrer mais nous n’avons pas le droit de vous dire comment !! En tout cas nous avons tous les 2 notre bracelet et sommes prêts pour une semaine de festival de folie.
Après cette semaine éprouvante, des superbe rencontres, quelques nuits blanches, quelques abus d’alcool et une saturation des boom boom boom, nous voilà à nouveau sur les routes . 2 fois 10 jours sans pédaler, la reprise s’annonce dure ! Mais les Cascades de Plitvice nous attendent pour nous redonner la patate :

Arrivés près des cascades, nous avons trouvé un passage pour s’y rendre incognito. Y paraît qu’il faut débourser une sommes énorme … Nous nous sommes rapidement retrouver dans un paysage fabuleux.
Nous nous sommes baignés en fin d’après midi dans un petit bassin profité de la dernière chaleur de la journée dans une eau turquoise.
C’est décidé, nous dormirons pas loin et allons faire une visite complète le lendemain. Nous allons donc chercher un petit coin tranquille et discret pour dormir.
Nous tombons rapidement sur un champ occupé par des camions aménagés et nous ne sommes pas étonnés de retrouver des festivaliers du mo:dem !
Ici, c’est indiqué sur Park4nigth une application mobile de partages de bons plans pour les camping-caristes. Mais en Croatie c’est pas toujours le bon plan de se réunir à 15 camping-cars en nature. Notre expérience dans ce pays nous l’a démontré et nous avons déjà évité 2 descentes de la police avec contravention pour tout le monde.
Alors malgré cette belle pelouse et des gens sympathiques, nous décidons de ne pas camper là et risquer une amende. Nous sommes donc aller galérer dans un vieux chemin perdu dans les bois à travers les broussailles pour trouver une petit clairière bien cachée où nous sommes sûrs de ne pas croiser la police mais peut être des animaux sauvages… La nuit les bruits nous font imaginer serpents, sangliers, bêtes féroces mais le matin nous sommes toujours entiers et notre nourriture accrochée dans un arbre à 50 mètres du campement aussi.
Retour aux cascades ! Arrivés devant l’entrée : consternation 35€ l’entrée ! Ce n’est pas dans notre budget du tout… surtout après nos folies du festival. Nous choisissons donc de retourner profiter des espaces non payants. Nous avons donc longé la route et bifurqué vers la rivière dés que possible, avec une troupe de festivaliers du mo:dem.
Peut être avez vous découvert notre aventure et nos vélos à l’entrée du parc car nous les avons laissé garés devant la file d’attente, en plein soleil et pour le coup bien en vu 😉
Et nous voilà à nouveau dans les cascades. Activité du moment : se baigner et sauter des cascades Yahouuu !
Mais que voyons nous la :
Un pont bondé de touristes ! Ça doit être le parc payant ! On est juste en dessous et de là où ils se trouvent ils ne peuvent pas admirer les cascades vues de face d’en bas… mais leur spot doit être vraiment magnifique aussi.
Allons voir ça ! Avec la troupe de fraudeurs festivaliers
Sur le chemin entre la zone libre et la zone payante nous passons par un »coupe-gorge » : des sacs à dos, des pochettes d’appareils photos, des porte-feuilles tous vidés de leurs contenus. Nous ferons attention à nos affaires !
Arrivés dans le parc payant nous étouffons : c’est bondé de touristes, ça bouchonne sur les pontons en bois, interdiction de se baigner. Nous ne resterons pas très longtemps dans cette zone.
C’est reparti direction la Bosnie avec une escale prévue dans une ancienne zone militaire que j’ai trouvée sur un prospectus pour les randos à vélo. Un chemin de gravier est indiqué et déjà Marie sent le traquenard tandis que moi je suis confiant. Elle n’avait pas tord, nous nous engageons sur un vieux chemin plein de cailloux et racines arborés de ronces aux extrémités griffant nos bras au passage. Nous allons bivouaquer dans la forêt après quelques kilomètres et continuer le chemin demain matin.
Au petit matin, nous rencontrons un marcheur seul qui traverse la forêt dans l’autre direction. Il nous demande s’ il est dans la bonne direction et nous dit qu’il est Kurde et qu’il a du fuir son pays à cause du contexte politique. Nous ne pouvons malheureusement pas grand chose pour lui, quelques mots échangés, nous lui souhaitons bonne chance. Nous espérons qu’il trouvera une vie plus clémente ailleurs.
Allez on continu sur ce chemin de cailloux pour 6 km de plus.
Ce qui devait arriver arriva ! La fixation de la remorque de Marie cède !
Mais pas de panique, nous retrouvons la pièce manquante
En Italie nous avions prévu le coup et nous avons en stock quelques tiges filetées pour réparer la pièce cassée.
30 minutes plus tard nous sommes déjà repartis.
Nous trouvons la fameuse base abandonnée. Tout abord cet avion qui a subit pas mal de dommages :
Petit jeu, où est notre sticker :
Allons voir la suite. Attention ici pas question de quitter le bitume, même pour faire ses besoins car le terrain est miné :
Ici, nous sommes devant un ancien aéroport souterrain militaire. L’envie nous tente de visiter les tunnels mais un couple d’Italiens venu spécialement pour la visite nous informe qu’il faut des masques car c’est pollué au PCB à l’intérieur. Ils nous proposent de venir avec eux le lendemain faire la visite mais nous n’avons pas envie de prendre des risques d’intoxications.
Place au déjeuner : un combo de 3 soupes déshydratées qui équivaux à 9 portions. (nous avons fait les poubelles des festivaliers du modem et trouvé pas mal de ces soupes, ainsi que toute sorte de choses donc une bouteille de gaz toute neuve pour notre réchaud, ça tombe bien, on était a sec)
Un petit check-up avant le passage de la frontière, sans carte ni internet :
Où dormirons nous ce soir ?
Comment se passe le camping sauvage en Bosnie-Herzégovine ?
Quelle monnaie utilise t’il ?
Nous sommes impatients de découvrir tout ça et de vous le partager bientôt !
Les 4 portions et demi de soupes nous pèsent un peu sur le ventre. Allons réussir à décoller sur la piste pour rejoindre la Bosnie-Herzégovine qui est juste derrière ?
La suite au prochain épisode.
Merci de nous suivre et de nous soutenir.
On a vue vos vélos le 14 août au cascade bravo à vous
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